-28 mai 2020 – Royaume-Uni : reflux récent après un long plateau épidémique
-28 mai 2020 – Etats-Unis : reflux très lent de l’épidémie
-28 mai 2020 – France : 17 jours après le déconfinement on peut dire que la vague épidémique est terminée
Actuellement tous les indicateurs sont très positifs : tests positifs en fort recul, consultations pour suspicion de Covid-19 en fort recul (chez les médecins, à SOS médecin ou dans les urgences). Les « clusters » sont vite suivis et traités efficacement (47 quand même actuellement sur le territoire). L’application StopCovid, approuvée par la CNIL et pratiquement déjà votée, sera utile . Donc pas de seconde vague en vue.
Demain, notre premier ministre annonce les mesures de la phase 2 du déconfinement. Il est à parier que les annonces seront positives : ouverture des bars et restaurants , fin de la limite des 100 km de voyage, ouverture espérons-le des collèges et lycées. Décision difficle car il faut éviter cette seconde vague que tout le monde craignait mais que l’on ne voit pas venir et qui n’est pas venue dans les autres pays européens (seul l’Iran connait une seconde vague qu’il va falloir analyser).
– 9 mai 2020 – France : nouvelles hospitalisations à 244 aujourd’hui ! très bonne nouvelle.
A deux jours du déconfinement, la décrue continue. Le moment pour déconfiner est donc optimal. Mais AUCUN relâchement n’est permis pour éviter une nouvelle vague? Ce sont les regroupements de personnes qui sont risquées. Il faut garder un espace : 1 mètre dit-on en France, c’est 2 mètres dans d’autres pays. Le déconfinement se passe bien dans d’autres pays. Des petites vagues apparaîtront peut-être mais elles seront maîtrisées par le « contact-tracking »
– 6 mai 2020 – France : nouvelles hospitalisations à environ 500 par jour
France : nouvelles hospitalisations à environ 500 par jour depuis une semaine. Baisse vers les 200 par jour à la mi-mai ou stabilisation ? En tout cas, la pente est bonne jusqu’à présent
– 4 mai 2020 – Le mystère de l’Afrique : une pandémie limitée jusqu’à présent
Jusqu’au 3 mai , on recense 1800 décès dans toute l’Afrique (1,2 milliards d’hab) , soit un nombre beaucoup plus faible ce que prédisaient de nombreux organismes. Le nombre de cas déclaré est de 43 000 (dont déjà 14 000 guérisons.. En France, nous en sommes à 130 000 cas et 25 000 décès (plutôt 35 000 avec les décès à domicile). Les chiffres de cas en Afrique sont il est vrai sous-évalués en Afrique par manque de tests. L’Egypte et l’Afrique du Sud sont les plus touchés avec plus de 6000 cas mais ce sont des chiffres relativement faible en apparence, en rapport avec la population de ces pays (respect 98 et 60 millions d’hab). Et seulement 2200 cas an Nigéria, pays de 200 millions d’habitants. J’étudierai bientôt le cas du Gabon (2 millions d’hab) avec seulement 308 cas déclarés et 4 décès).
– 3 mai 2020 – ESSONNE : nouvelles hospitalisations et décès proches de zéro
– 3 mai 2020 – Où en est-on de la pandémie mondiale ?
La pandémie mondiale atteint aujourd’hui 3,5 millions de cas confirmés (c’est-à-dire ayant été testés positivement). Mais combien de cas réels ? Il existe beaucoup de cas avérés mais qui n’ont pas été testés, faute de tests ou parce que le symptômes étaient légers. Il existe aussi les cas asymptomatiques (on en comptait 50% dans un village très touché en Italie mais aussi sur des navires). Si en France, on a 135000 cas confirmés pour 2 millions de cas estimés (3 % de la population d’après l’institut Pasteur), c’est qu’il faut multiplier par 15 pour avoir le nombre de cas dans le monde, soit plutôt 50 millions de personnes. Mais ce sont des chiffres très grossiers. Toujours est-il que les mesures de confinement plus ou moins fortes et progressives prises dans le monde ont permis d’éviter la catastrophe de la grippe espagnol qui avait contaminé la moitié du globe parait-il et causait environ 50 millions de morts dont 350 000 en France (chiffres très imprécis et discutables).
Alors oui, le confinement a permis de sauver de très nombreuses vies humaines, avec certes un coût économique. Mais la pandémie n’est pas terminée : voir graphique ci-dessous tiré du site de Johns Hopkins University ( Coronavirus Ressource Center)
– 3 mai 2020 – Trois superbes sites recommandés pour suivre la pandémie mondiale
Pour suivre la pandémie, je conseille de suivre trois sites remarquables pour la qualité et la quantité d’informations et de graphiques:
1. le site de User:Hbf878 (sur Wikipedia coronavirus)
– 3 mai 2020 – FRANCE : Arrivera-t-on à 100 hospitalisation nouvelles par jour au 11 mai ?
– 1 mai 2020 – Epidémie sur un plateau aux Etats-Unis
– 1 mai 2020 – Difficile fin d’épidémie au Royaume-Uni
– 30 avril 2020 – Décrue des nouvelles hospitalisations suivant une loi exponentielle (-5% par jour) ?
– 26 avril 2020 – OPTIMISME possible sur la décrue des infectés au coronavirus en France
– 21 avril 2020 – Le point de la situation en ESSONNE
Les données proviennent de la « base de données hospitalières relative à l’épidémie de COVID-19 » actualisée chaque jour par Santé Publique France (data.gouv.fr). La récente étude de l’Institut Pasteur donne des indications sur le taux d’immunisation projeté au 11 mai. Il serait de 12% en Ile-de-France. Rapporté à la population de l’Essonne (1,3 millions d’hab), cela représente 156000 personnes (2000 personnes à Orsay). Mais ce ne sont que des estimations. D’après l’étude, le risque d’hospitalisation est de 2,6 % pour les personnes infectées, ce qui aboutirait à un cumul de 4000 hospitalisations en Essonne. Au 20 avril, 2400 hospitalisations ont eu lieu, menant peut-être à un cumul d’à peine 3000 au 11 mai. Tous ces chiffres sont bien sûr des approximations mais donnent une idée des tendances à l’œuvre.
ESSONNE : nombre de décès dans les hôpitaux
ESSONNE : recul marqué du nombre d’entrées en hospitalisation
– 21 avril 2020 – Maghreb : courte deuxième vague apparemment contenue. Le nombre quotidien de décès a fortement baissé.
– 20 avril 2020 – Comment les sorties sont devenues supérieures aux entrées à l’hôpital
– 20 avril 2020 – Une pente rapide de décrues du nombre d’infectés en France
– 19 avril 2020 – Recul progressif de l’épidémie en Italie mais arrêt apparent du recul en Espagne
– 19 avril 2020 – 18h Nouvelle baisse des entrées cvs en hospitalisation
– 19 avril 2020 – Diminution dans les hôpitaux du nombre de patients du coronavirus depuis le 15 avril.
-19 avril 2020 – Comparaison du recul brut quotidien de personnes infectées en Chine, Italie et France
– 19 avril 2020 – A quel rythme baissent les entrées en hospitalisation en France ?
– 12 avril 2020 – Les pics épidémiques au Maghreb
On m’a demandé de faire un graphique sur le Maghreb. C’est fait, avec prudence puisque je connais mal la situation dans ces pays. En tout cas, voici un exemple de plus de l’impact positif de mesures de confinement pris alors que l’épidémie avait peu démarré. Au Maroc, le retournement semble cependant moins franc. Il faut rester attentif à l’évolution de ces courbes et attendre confirmation..
– 11 avril 2020 : France : La pression se détend sur le système de santé depuis fin mars.
Allié à la diminution des consultations aux urgences et auprès de SOS médecins pour suspicion de COVID-19, et à la diminution des demandes de tests aux laboratoires, le recul du nombre de personnes en réanimation depuis deux jours (territoire vert dans le graphique ci-dessous) sont de bonnes nouvelles et sans doute à lier au passage du pic épidémique fin mars, soit deux semaines exactement après le début du confinement. La France a sans doute rejoint l’Italie et la France dans ce mouvement même si les statistiques d’entrées brutes et de décès peinent encore à le confirmer (au contraire ce qu’on observe en Italie et en Espagne. Malgré ces bonnes nouvelles , le confinement doit continuer d’être encore respecté et tout relâchement pourrait provoquer une nouvelle vague épidémique . En effet, le virus reste encore actif : 2780 personnes en France ont été hospitalisées hier pour avoir été testées positives.
– 11 avril 2020 – Les pics épidémiques sont clairement dépassés en Italie et en Espagne mais celui de la France peine à être confirmé (données au 10 avril)
– 8 avril 2020 – France : des interrogations sur l’interprétation des statistiques ou une réalité inquiétante ?
– 6 avril 2020 – France : baisse confirmée des entrées nettes de sorties en réanimation
[Email antispam] : jacques point anas at@ free point fr
– 5 avril 2020 – Pic épidémique en France
Il semblerait bien qu’un pic épidémique ait été atteint le premier avril suivi peut-être (mais logiquement comme on le voit dans d’autres pays) d’un pic du nombre de décès le 3 avril. Ceci reste à être confirmé dans les jours qui viennent. Cela étant, cela ne doit pas induire un relâchement du confinement , lequel pourrait provoquer une deuxième vague épidémique. Parler dès aujourd’hui de la fin du confinement parait pour le moins hasardeux , ce qui a provoqué des conduites imprudentes de certains concitoyens. Mais la bonne nouvelle est que les services hospitaliers seront soumis à une tension de moins en moins forte jusqu’à s’annuler lorsque les entrées nettes d’hospitalisations deviendront négatives (idem pour les services de réanimation).
– 3 avril 2020 – Les entrées en réanimation en France
Mr Salomon m’a surpris hier dans sa conférence de presse , à propos d’une question sur la statistique des entrées en réanimation. Il dit que ce sont les nouveaux patients entrant en réanimation alors que ce sont les entrées nettes. Ceci fait une grande différence car chaque jour, les services enregistrent aussi des sorties (guérisons et décès). Je présente ci-dessous les entrées nettes en réanimation et dans les autres services. Ce sont les hospitalisations de personnes testées positives . Les entrées en réanimation proviennent sans doute aussi de personnes déjà hospitalisées.
– 3 avril 2020 – Plateau épidémique en Espagne
– 3 avril 2020 – Attente du pic épidémique en France
Les statistiques publiées le 2 avril et portant sur le 1er avril confirment toujours le pic épidémique en Italie au 26 mars . L’évolution de la variation du nombre d’infectés en France a été corrigée comme je l’explique ci-dessous. On ne voit pas encore de pic, ni sur la série d’infectés, ni sur la série de décès :
– 2 avril 2020 – Le pic épidémique en Italieet en Espagne
– 2 avril 2020 – Proche du pic épidémique en France ?
Les statistiques publiées le 1er avril et portant sur le 31 mars confirment toujours le pic épidémique en Italie au 26 mars . L’évolution de la variation du nombre d’infectés en France a été corrigée comme je l’expliquais hier. On ne voit pas encore de pic. :
Je donne des détails ci-dessous :
La variation du nombre brut d’infectés hospitalisés augmente toujours
Mais la variation du nombre d’hospitalisations nettes se stabilise
Les guérisons libèrent des lits
– 1er avril 2020 – Vague finale en France ?
Hier, le 31 mars, le nombre de contaminés a très fortement augmenté en France (+7758), soit un chiffre jamais atteint, même en Italie. Il est peut-être du à une accélération du dépistage de cas qui ne sont pas hospitalisés, comme le montre le graphique ci-dessous. Il existe des incertitudes statistiques. J’ai corrigé les derniers chiffres de la partie non hospitalisés.Il faut attendre d’avantage de données pour comprendre ce phénomène. Merci à Isabelle qui a pointé du doigt ce problème.
– 31 mars – Pic épidémique en Espagne ?
– 31 mars 2020 – Le vent d’espoir se confirme
Le pic du 26 mars en Italie semble se confirmer. Compte-tenu de notre décalage de 7 jours dans la mise en oeuvre du confinement, on peut s’attendre à un pic imminent en France.
Pourquoi le pic épidémique est important
Attention, cela ne met pas fin à l’épidémie. Malheureusement le nombre d’infectés continuera de grossir la population des infectés. Mais dans les hôpitaux, le nombre supplémentaire quotidien de cas graves, nécessitant réanimation et respirateurs , sera de moins en moins important et surpassera un jour le nombre de lits libérés par les gueris et (malheureusement) les décédés. Ce comptage est morbide mais c’est ainsi que la tension sur notre appareil sanitaire disparaîtra. Aussi, le repérage du pic épidémique n’est pas anodin.
Rappelons ce qu’est un pic épidémique, c’est quand le nouveau nombre d’infectés quotidien commence à baisser, c’est-à-dire quand il passe par un pic. On voit en effet, dans tous les pays du monde que ce nombre augmente chaque jour (avec une hausse fulgurante aux Etats-Unis). C’est donc important de repérer quand il commence à baisser.
A quand la fin du confinement ?
Après le pic épidémique, la Chine a mis 1 mois pour mettre fin au confinement. Cela amènerait la fin du confinement en Italie au 26 avril et en France début mai. Tout cela est encore hypothétique. ATTENTION DE CONTINUER DE RESPECTER LE CONFINEMENT ! Cela permettra d’en sortir vite et d’éviter une trop grosse crise économique.
En tirant les leçons de l’exemple chinois et en se basant sur un raisonnement de l’’impact « mécanique » d’un confinement, je prévoyais depuis 15 jours un pic épidémique en Italie le 26 mars.
– 30 mars 2020 – Vent d’espoir
En toute modestie, voici un point de vue personnel d’un statisticien sur l’épidémie du Coronavirus. En tirant les leçons de l’exemple chinois et en se basant sur un raisonnement de l’’impact d’un confinement, je prévoyais depuis 15 jours un pic épidémique en Italie le 26 mars. Il a l’air de s’être produit en effet à cette date : le sommet de la tendance polynomiale d’ordre 3. Définissons ce que j’appelle un pic épidémique, c’est quand le nouveau nombre d’infectés quotidien commence à baisser, c’est-à-dire quand il passe par un pic. On voit en effet, dans tous les pays du monde que ce nombre augmente chaque jour (avec une hausse fulgurante aux Etats-Unis). C’est donc important de repérer quand il commence à baisser.
Le pic épidémique en Italie a l’air de s’être produit en effet à cette date (voir graphique joint : le sommet de la tendance polynomiale d’ordre 3).
Remarque : Si les dates sont justes, les courbes ne sont pas alignées pour faciliter la comparaison des évolutions et du délai de pic épidémique depuis la date de confinement.
L’exemple chinois :
En Chine, le pic a eu lieu le 5 février, soir 13 jours après la décision courageuse de mettre en quarantaine (= strict confinement) la ville de Wuhan (11 millions d’hab) dès le 23 janvier puis juste après la région du Hubei (60 millions d’hab) dont Wuhan est la capitale.
En Italie, le confinement est décrété le 10 mars, soit 1 mois ½ après le début du confinement chinois et 1 mois après le pic épidémique chinois. Contrairement à la Chine, le confinement a lieu tard, quand le nombre de contaminés atteint déjà 10149 contaminés (contre seulement 750 en Chine). De plus, il est possible que le confinement ait été moins strict qu’en Chine, ou s’est mis en place plus progressivement. Pour ces raisons, le délai de 13 jours pourrait être plus long en Italie. Si le pic visible le 26 mars est confirmé, cela fera un délai de 16 jours
L’impact mécanique du confinement
Mécaniquement, le nombre de personnes s’infectant après le confinement doit fortement décroitre progressivement avec le respect grandissant du confinement. Mais le nombre testé continue d’augmenter car il reflète ceux qui se sont infectés avant le confinement (délai du au temps d’incubation+ temps d’aggravation des symptômes).
Conséquences pour la France
Ce n’est qu’une modeste prévision personnelle La tendance du nombre d’infectés est très haussière en France bien que le nombre d’hier anormalement bas (2600 nouveaux infectés contre 4600 la veille. Le confinement a été mis en place le 17 mars alors que le nombre d’infectés était déjà de 6633 (contre 10149 en Italie et seulement 750 en Chine lors du début du confinement), peut-être un peu tardivement donc. Basé sur l’exemple extrême italien, avec un délai de 16 jours, cela nous amène à un pic épidémique en France le samedi 4 avril. Basé sur l’exemple chinois, ce serait le mercredi 1er avril. Je parie pour le jeudi 2 avril, en optimiste invétéré que je suis
– 23 mars 2020 – Pic épidémique de contamination attendu en France fin mars
En conséquence de la date à laquelle le confinement a été initié en France, on peut déduire de la courbe ci-dessus que le pic de transmission du virus (c’est à dire la date après laquelle un moindre nombre de personnes seront infectées) est attendu autour du lundi 30 mars.
Le diagramme ci-dessus est réalisé par Jacques ANAS, un habitant du Bois Persan qui est statisticien, à partir du nombre d\’infections constatées quotidiennement dans ces trois pays (Chine, Italie, France). Ce diagramme place à gauche du graphique, pour chaque pays le début de sa courbe au début de l’épidémie.Ceci pour comparer la progression de l’épidémie dans ces trois pays. Ces trois courbes ne débutent donc pas le même jour calendaire, elles sont décalées dans le temps pour comparer leurs progressions .
Les effets bénéfiques du confinement
La comparaison des dates auxquelles surviennent les pics épidémiques de contamination dans les différents pays confirme si c’était nécessaire les effets bénéfiques du confinement .
Définissons ce que j’appelle un pic épidémique, c’est quand le nouveau nombre d’infectés quotidien commence à baisser, c’est-à-dire quand il passe par un pic. On voit en effet, dans tous les pays du monde que ce nombre augmente chaque jour (avec une hausse fulgurante aux Etats-Unis). C’est donc important de repérer quand il commence à baisser.