Economie et statistiques : Jacques ANAS

Jacques Anas forme à l’économie et aux statistiques appliquées à l’économie. Il partage ici ses chroniques :

Diffusion du covid19 : ci-dessous cette page

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Contents

-28 mai 2020 – Royaume-Uni : reflux récent après un long plateau épidémique

Le Royaume-Uni, après des hésitations, a opté pour le confinement unesemaine près la France. Le nombre de cas contaminé a grimpè à 5000 quotidiens en moyenne entre début avril et la mi-mai. Ce n’est que récemment que l’on observe un reflux, quoique très erratique. Le nombre total cumulé de cas contaminés atteint 265000 aujourd’hui et le nombre de décès totalise 37000

-28 mai 2020 – Etats-Unis : reflux très lent de l’épidémie

Depuis près de trois mois, le nombre de cas contaminés recule à un rythme très lent at avec beaucoup de volatilité. Il faut dire qu’il existe une grande diversité de situations dans les 50 Etats. Le nombre total de contaminés recensés est de 1,7 millions aujourd’hui et le nombre de décés est d’environ 100 000.

-28 mai 2020 – France : 17 jours après le déconfinement on peut dire que la vague épidémique est terminée

Actuellement tous les indicateurs sont très positifs : tests positifs en fort recul, consultations pour suspicion de Covid-19 en fort recul (chez les médecins, à SOS médecin ou dans les urgences). Les « clusters » sont vite suivis et traités efficacement (47 quand même actuellement sur le territoire). L’application StopCovid, approuvée par la CNIL et pratiquement déjà votée, sera utile . Donc pas de seconde vague en vue.

Demain, notre premier ministre annonce les mesures de la phase 2 du déconfinement. Il est à parier que les annonces seront positives : ouverture des bars et restaurants , fin de la limite des 100 km de voyage, ouverture espérons-le des collèges et lycées. Décision difficle car il faut éviter cette seconde vague que tout le monde craignait mais que l’on ne voit pas venir et qui n’est pas venue dans les autres pays européens (seul l’Iran connait une seconde vague qu’il va falloir analyser).

La décrue de type exponentiel s’est confirmée tout au long du mois de mai, avec un taux de réduction quotidien d’environ 5%. En termes désaisonnalisés, le nombre de nouveaux hospitalisés a atteint un plus bas aujourd’hui avec 156 nouvelles hospitalisations sur tout le territoire français.
Pour rappel, un traitement statistique permet de mieux voir clairement la tendance. Longtemps les commentaires quotidiens du ministère de la Santé sur la série brute étaient embrouillants.Notre correction a été utile pour commenter l’évolution

– 9 mai 2020 – France : nouvelles hospitalisations à 244 aujourd’hui ! très bonne nouvelle.

A deux jours du déconfinement, la décrue continue. Le moment pour déconfiner est donc optimal. Mais AUCUN relâchement n’est permis pour éviter une nouvelle vague? Ce sont les regroupements de personnes qui sont risquées. Il faut garder un espace : 1 mètre dit-on en France, c’est 2 mètres dans d’autres pays. Le déconfinement se passe bien dans d’autres pays. Des petites vagues apparaîtront peut-être mais elles seront maîtrisées par le « contact-tracking »

Le dernier point est à 244 (série corrigée de la saisonnalité hebdomadaire). La baisse tendancielle est de 6% par jour. Le but est d’arriver à 70 nouveaux cas quotidiens, ce qui correspond à peu près à 100 nouveaux cas confirmés quotidiens, un seuil à passer définitivement à la baisse. La prudence s’impose partout.

– 6 mai 2020 – France : nouvelles hospitalisations à environ 500 par jour

France : nouvelles hospitalisations à environ 500 par jour depuis une semaine. Baisse vers les 200 par jour à la mi-mai ou stabilisation ? En tout cas, la pente est bonne jusqu’à présent

Le nombre de nouvelles hospitalisations par jour pour infection au coronavirus est un bon indicateur de la circulation du virus, peut-être meilleur que le nombre de cas testés positivement qui, lui, dépend du nombre de tests réalisés (qui s’accélère), ce qui crée un biais. Comme expliqué maintes fois, j’ai corrigé la série de l’effet baissier des weekends. Il reste une volatilité naturelle. Depuis une semaine, le nombre est apparemment stable autour de 500. Gageons que la tendance sera respectée et que l’on se rapprochera de 200 à la mi-mai. L’expérience chinoise nous montre que le seuil de 100 une fois dépassé n’a plus jamais été dépassé à la hausse.
La partie est serrée, le confinement doit être respecté jusqu’au 10 mai et le déconfinement bien réussi.

– 4 mai 2020 – Le mystère de l’Afrique : une pandémie limitée jusqu’à présent

Jusqu’au 3 mai , on recense 1800 décès dans toute l’Afrique (1,2 milliards d’hab) , soit un nombre beaucoup plus faible ce que prédisaient de nombreux organismes. Le nombre de cas déclaré est de 43 000 (dont déjà 14 000 guérisons.. En France, nous en sommes à 130 000 cas et 25 000 décès (plutôt 35 000 avec les décès à domicile). Les chiffres de cas en Afrique sont il est vrai sous-évalués en Afrique par manque de tests. L’Egypte et l’Afrique du Sud sont les plus touchés avec plus de 6000 cas mais ce sont des chiffres relativement faible en apparence, en rapport avec la population de ces pays (respect 98 et 60 millions d’hab). Et seulement 2200 cas an Nigéria, pays de 200 millions d’habitants. J’étudierai bientôt le cas du Gabon (2 millions d’hab) avec seulement 308 cas déclarés et 4 décès).

Une carte évolutive sur les cas en Afrique

Une carte pour suivre au jour le jour l’avancée de l’épidémie

Un article récent du périodique France-Afrique résume bien la situation

https://www.jeuneafrique.com/937712/societe/coronavirus-decryptage-des-hypotheses-qui-expliqueraient-la-faible-contamination-en-afrique/

Si le pic épidémique est bien passé en Tunisie avec une moyenne de 10 nouveaux cas quotidiens depuis une semaine, on observe une recrudescence continue des cas en Algérie et un fort rebond au Maroc depuis une semaine avec pour les deux pays 180 nouveaux cas le 3 mai. Le virus circule donc encore en Algérie et au maroc Par contre, de manière surprenante, il n’y a pas d’impact sur le nombre de décès.
Le nombre de décès quotidiens est passé par un pic épidémique dans les trois pays malgré la persistance à la hausse des cas d’infection au Maroc et en Algérie. Le cumul est remarquablement bas en Tunisie : 42 morts pour un pays de 11 millions d’habitants mais avec une forte dispersion territoriale et peu de concentration urbaine à part Tunis. Le total est d’environ 463 morts en Algérie (po : 41 millions d’hab) contre 175 au Maroc (pop : 35 Millions d’hab). Le taux apparent de mortalité est plus fort en Algérie ( 10%) contre 4% en Tunisie et au Maroc)

– 3 mai 2020 – ESSONNE : nouvelles hospitalisations et décès proches de zéro

Il est difficile de faire une correction saisonnière hebdomadaire mais la tendance montre bel et bien un fort recul des nouvelles hospitalisations pour infection au coronavirus (8 entrées samedi et dimanche pour tout le département).
Pour la première fois depuis plus d’un mois, le nombre de décès est tombé à zéro samedi.

– 3 mai 2020 – Où en est-on de la pandémie mondiale ?

La pandémie mondiale atteint aujourd’hui 3,5 millions de cas confirmés (c’est-à-dire ayant été testés positivement). Mais combien de cas réels ? Il existe beaucoup de cas avérés mais qui n’ont pas été testés, faute de tests ou parce que le symptômes étaient légers. Il existe aussi les cas asymptomatiques (on en comptait 50% dans un village très touché en Italie mais aussi sur des navires). Si en France, on a 135000 cas confirmés pour 2 millions de cas estimés (3 % de la population d’après l’institut Pasteur), c’est qu’il faut multiplier par 15 pour avoir le nombre de cas dans le monde, soit plutôt 50 millions de personnes. Mais ce sont des chiffres très grossiers. Toujours est-il que les mesures de confinement plus ou moins fortes et progressives prises dans le monde ont permis d’éviter la catastrophe de la grippe espagnol qui avait contaminé la moitié du globe parait-il et causait environ 50 millions de morts dont 350 000 en France (chiffres très imprécis et discutables).

Alors oui, le confinement a permis de sauver de très nombreuses vies humaines, avec certes un coût économique. Mais la pandémie n’est pas terminée : voir graphique ci-dessous tiré du site de Johns Hopkins University ( Coronavirus Ressource Center)

– 3 mai 2020 – Trois superbes sites recommandés pour suivre la pandémie mondiale

Pour suivre la pandémie, je conseille de suivre trois sites remarquables pour la qualité et la quantité d’informations et de graphiques:

1. le site de User:Hbf878 (sur Wikipedia coronavirus)

Exemple de très beau graphique réalisé par « John Hopkins » (échelle logarithmique). On constate les pics académiques et la lente décrue des cas confirmés et des décès.
source :: https://commons.wikimedia.org/wiki/User:Hbf878#COVID-19

1: Johns Hopkins aux Etats-Unis:

Voici la variation quotidienne du nombre de cas confirmés au niveau mondial. La progression s’est arrêtée nette fin mars, (comme en France). Par contre on n’observe pas de décrue (comme en France) mais une stabilisation sur un plateau autour de 80 000 nouveaux cas par jour. Ceci reflète que les épidémies ne se sont pas développée au même moment. D’abord en Asie (Chine surtout) puis en Iran , en Europe et afin aux Etats-Unis. Les fortes progressions maintenant restent en Russie, Brésil et Inde. L’épidémie mondiale n’est donc pas terminée. Il est difficile de parler d’influence climatique. Mais l’effet des confinements est patent.

https://coronavirus.jhu.edu/map.html

2: Le Financial Times :

On constate le recul progressif des décès (échelle logarithmique). La pente de recul a été forte en Chine pour un retour à pratiquement 0 décès. Le Brésil, la Russie et l’INDE restent les grands pays en pleine progression épidémique. Aux Etats-Unis, l’épidémie persiste sans s’accroître. La décrue est très lente au Royaume-Uni.

https://www.ft.com/coronavirus-latest

– 3 mai 2020 – FRANCE : Arrivera-t-on à 100 hospitalisation nouvelles par jour au 11 mai ?

. Le reflux des nouvelles hospitalisations en France est impressionnant et probablement un des plus rapides en Europe. Cela prouve que le confinement fonctionne bien. En projection exponentielle ou quadratique, on arrivera à près de cent hospitalisations par jour sur le territoire nationale. En termes de cas nouveaux , c’est généralement 50% de plus, soit 150 nouveaux cas nouveaux. Ce sera encore trop et il faudra réussir le déconfinement, d’où la stratégie stricte du gouvernement.

– 1 mai 2020 – Epidémie sur un plateau aux Etats-Unis

Même si l’ajustement quadratique indique un recul de l’épidémie, on voit à quel point cette épidémie, très variable d’un état à un autre, fait des ravages aux Etats-Unis avec une flambée récente de cas il y a 4 jours.
Les confinements ont été réalisés en ordre dispersés et pas dans tous les états.

– 1 mai 2020 – Difficile fin d’épidémie au Royaume-Uni

Où en est-on au Royaume-Uni . La situation n’est pas fameuse même si Mr Johnson a annoncé hier 30 avril que le pic de l’épidémie était passé. A voir le graphique, ile pic a lieu environ 17 jours après le début du confinement, décrété une semaine après la France. A part des aléas statistiques que j’ignore, le nombre de nouveaux cas annoncé hier est catastrophique. En tout cas la décrue semble très lente.
Le pic épidémique est visible en France et au Royaume-Uni avec une semaine de décalage, reflétant la semaine de décalage dans la mise en confinement. Le rebond au Royaume-Uni est peut-être du à l’influence de la prise en compte des morts hors de l’hôpital (même si j’ai corrigé de cet effet). En France, on atteint un plateau. Il y a deux fois plus de morts à l’hôpital au Royaume-Uni.

– 30 avril 2020 – Décrue des nouvelles hospitalisations suivant une loi exponentielle (-5% par jour) ?

La dernière semaine nous amène à penser que le recul du nombre de nouvelles entrées à l’hôpital n’est plus linéaire mais plutôt quadratique ou en baisse exponentielle comme indiqué sur le graphique avec une réduction de 5% par jour en tendance. La série de référence est cvs. pour éviter les à-coups des weekends. Le point 1 représente le pic épidémique fin mars et le point 45 est le 11 mai. On arriverait ainsi à 400 hospitalisations quotidiennes au niveau national. ou plus si le confinement de la dernière semaine n’est pas assez respecté
On observe une claire saisonnalité hebdomadaire sur la série.Nous avons fait une correction approximative

– 26 avril 2020 – OPTIMISME possible sur la décrue des infectés au coronavirus en France

Il y a une semaine nous faisions une projection optimiste : elle semble se confirmer depuis 7 jours. Les 456 hospitalisations déclarées aujourd’hui sont réévaluées à 662 pour tenir compte de la saisonnalité hebdomadaire habituelle. La courbe verte ici n’est qu’un lissage sur 3 mois. Une simple tendance linéaire naîve nous amène à zéro nouvel infecté le 5 mai. Un ajustement quadratique nous amène à zéro le 10 mai . Un ajustement exponentiel plus pessimiste nous amène à 500 hospitalisé le 10 mai (Baisse quotidienne de 5,2% d’après le modèle). Ces projections optimistes sont conditionnées par un strict respect des règles barrière et du confinement. La France semble avoir la meilleure courbe de baisse de l’épidémie après la Chine. L’Italie semble faire moins bien et l’Espagne encore moins bien.

– 21 avril 2020 – Le point de la situation en ESSONNE

Les données proviennent de la « base de données hospitalières relative à l’épidémie de COVID-19 » actualisée chaque jour par Santé Publique France (data.gouv.fr). La récente étude de l’Institut Pasteur donne des indications sur le taux d’immunisation projeté au 11 mai. Il serait de 12% en Ile-de-France. Rapporté à la population de l’Essonne (1,3 millions d’hab), cela représente 156000 personnes (2000 personnes à Orsay). Mais ce ne sont que des estimations. D’après l’étude, le risque d’hospitalisation est de 2,6 % pour les personnes infectées, ce qui aboutirait à un cumul de 4000 hospitalisations en Essonne. Au 20 avril, 2400 hospitalisations ont eu lieu, menant peut-être à un cumul d’à peine 3000 au 11 mai. Tous ces chiffres sont bien sûr des approximations mais donnent une idée des tendances à l’œuvre.

ESSONNE : nombre de décès dans les hôpitaux

Le nombre de décès s’est stabilisé à un haut niveau (entre 10 et 20 décès quotidiens). Le cumul est de 328 décès depuis le 19 mars, sur un total de 2432 hospitalisations (dont 403 en réanimation), soit un taux apparent de mortalité relativement élevé de 13,5 %.

ESSONNE : recul marqué du nombre d’entrées en hospitalisation

Les entrées en hospitalisations sont stable à 30 en moyenne sur les trois derniers jours , contre 120 en moyenne au pic de début avril, soit 4 fois moins. Il existe un pic aberrant et inexpliqué de 215 le 8 avril.

– 21 avril 2020 – Maghreb : courte deuxième vague apparemment contenue. Le nombre quotidien de décès a fortement baissé.

Une deuxième vague semble s’être produite la semaine dernière, surtout au Maroc mais elle semble être de courte durée. Il n’est pas tout-à-fait sûr qu’elle soit terminée au Maroc et en Algérie. Le rebond a été faible et semble maîtrisé en Tunisie
Le nombre de décès diminue dans les trois pays

– 20 avril 2020 – Comment les sorties sont devenues supérieures aux entrées à l’hôpital

La décrue des entrées à l’hôpital est vive depuis fin mars (de 3500 en tendance à 1250 aujourd’hui). Avec un décalage d’une semaine, les sorties ont finies aussi par reculer mais plus faiblement. L’écart entre les deux courbes indiquent la pression sur le système hospitalier. Lorsqu’il devient négatif à partir de la mi-avril, c’est que le nombre d’hospitalisés commence à reculer en tendance. Mais ce recul ne s’accélère plus car les guérisons baissent au même rythme depuis quelques jours, d’où le « plateau » tant commenté.

– 20 avril 2020 – Une pente rapide de décrues du nombre d’infectés en France

Au-delà d’une volatilité propre à la saisonnalité hebdomadaire, la tendance reste baissière en Italie et en France. On observe une pente de décrue apparemment plus forte en France. Nous avons corrigé la série originale française très volatile (voir explication du 3 avril). Arrivera-t-on d’un nombre proche de zéro à la fin du confinement ? Ce serait une excellent nouvelle. C’est bien cette série qu’il faut suivre de près pour comprendre l’évolution épidémique.

– 19 avril 2020 – Recul progressif de l’épidémie en Italie mais arrêt apparent du recul en Espagne

Le trend baissier semble bien engagé à la fois sur les nouveaux infectés au Covid_19 et sur les décès.
Le nombre quotidien de décès ne baisse plus depuis une semaine alors que le nombre d’infectés avait remonté quelque peu. Les séries fluctuent beaucoup, rendant difficile l’identification de la tendance.

– 19 avril 2020 – 18h Nouvelle baisse des entrées cvs en hospitalisation

D’après les données provisoires annoncées par Mr Salomon, les entrées en hospitalisation ont baissé en termes bruts mais aussi après correction saisonnière (courbe rouge).
Du fait des nouvelles données du dimanche 19 avril, nous pouvons conserver notre projection. Mais les dernières données sont provisoires (à confirmer donc)

– 19 avril 2020 – Diminution dans les hôpitaux du nombre de patients du coronavirus depuis le 15 avril.

La variation nette est le solde des entrées et des sorties et donne une indication de la contrainte sur le système hospitalier. Cette contrainte a commencé à se relâcher fin mars mais surtout depuis le 8 avril pour les réanimations (début des sorites nettes) et l le 15 avril pour le total des hospitalisations (sorties nettes)

-19 avril 2020 – Comparaison du recul brut quotidien de personnes infectées en Chine, Italie et France

Les données sont brutes et fluctuent avec la saisonnalité hebdomadaire mais on perçoit bien les pics épidémiques et les nouvelles tendances baissières.

– 19 avril 2020 – A quel rythme baissent les entrées en hospitalisation en France ?

La série quotidienne des entrées en hospitalisation est difficile à analyser chaque jour car elle est perturbée par une « saisonnalité  » : les entrées se ralentissent le week-end et surtout le dimanche (-30% par rapport à la normale) mais aussi assez fortement le lundi. Le mercredi est le jour le plus concerné par les hospitalisations (+20%). Ce n’est qu’une estimation personnelle basée sur très peu de données.
Si l’on enlève la saisonnalité, on obtient la série rouge (corrigée des variations saisonnières =cvs). On voit clairement le pic épidémique le 31 mars , tel que nous le prédisions. En lissant la série par une moyenne mobile sur 3 jours, on obtient la série verte. C’est une approximation de la tendance. Avec plus de données, on la mesurera mieux.
On peut vouloir extrapoler de manière naïve la tendance observée depuis le pic atteint il y a 18 jours. On arriverait à une situation très favorable fin avril avec des entrées en hospitalisations (liées au coronavirus bien sûr) proches de zéro. Il faut pour cela que le confinement continue d’être bien respecté. Si l’on se fie au cas chinois, cela est tout-à-fait possible.
Cela n’impliquerait pas que l’épidémie est terminée car, entre autres facteurs, il existera encore des personnes asymptomatiques.

– 12 avril 2020 – Les pics épidémiques au Maghreb

On m’a demandé de faire un graphique sur le Maghreb. C’est fait, avec prudence puisque je connais mal la situation dans ces pays. En tout cas, voici un exemple de plus de l’impact positif de mesures de confinement pris alors que l’épidémie avait peu démarré. Au Maroc, le retournement semble cependant moins franc. Il faut rester attentif à l’évolution de ces courbes et attendre confirmation..

Malgré des statistiques volatiles et parfois contestées, les séries des nouveaux cas quotidiens infectés du COVID-19 semblent être passées par un pic épidémique vers le 3-4 avril dans chacun des trois pays. Soit 2 semaines après des mesures de confinement national . 28 décès seulement ont été recensés en Tunisie, soit un faible taux de mortalité de 4%., contre 275 décès en Algérie et un taux de mortalité apparent de 15%. Le moindre impact de l’épidémie est peut-être à lier partiellement à la pyramide des âges ( 25 % en moyenne de <14 ans contre 15 % en FR/SP/IT et 7 % de >65 ans contre 20 % en moyenne en FR/SP/IT) ,et aussi sans doute à une réaction rapide des autorités.

– 11 avril 2020 : France : La pression se détend sur le système de santé depuis fin mars.

Allié à la diminution des consultations aux urgences et auprès de SOS médecins pour suspicion de COVID-19, et à la diminution des demandes de tests aux laboratoires, le recul du nombre de personnes en réanimation depuis deux jours (territoire vert dans le graphique ci-dessous) sont de bonnes nouvelles et sans doute à lier au passage du pic épidémique fin mars, soit deux semaines exactement après le début du confinement. La France a sans doute rejoint l’Italie et la France dans ce mouvement même si les statistiques d’entrées brutes et de décès peinent encore à le confirmer (au contraire ce qu’on observe en Italie et en Espagne. Malgré ces bonnes nouvelles , le confinement doit continuer d’être encore respecté et tout relâchement pourrait provoquer une nouvelle vague épidémique . En effet, le virus reste encore actif : 2780 personnes en France ont été hospitalisées hier pour avoir été testées positives.

– 11 avril 2020 – Les pics épidémiques sont clairement dépassés en Italie et en Espagne mais celui de la France peine à être confirmé (données au 10 avril)

– 8 avril 2020 – France : des interrogations sur l’interprétation des statistiques ou une réalité inquiétante ?

Forum

Depuis 2 jours, le nombre quotidien de nouveaux infectés ré-augmente en France , ce qui peut paraître inquiétant . Mais le pic semble toutefois dépassé. Les statistiques subissent aussi peut-être l’incidence des weekends (comme en Italie ?). Ce qui est plus inquiétant est le rebond des décès, visible en particulier dans la petite couronne de Paris. En Italie, le reflux est désormais bien engagé.
Pour les statisticiens confirmés, je pose la question de la corrélation apparente entre le total quotidien des guérisons et des entrées quotidiennes à l’hôpital : 2 séries apparemment indépendantes mais corrélées peut-être par un effet caché : l’influence des weekends (effet saisonnier). Je me demande si cet effet n’est pas visible aussi dan les séries italiennes. En touts cas, cet effet semble disparaître des séries d’ entrées nettes à l’hôpital et permet de mieux percevoir le pic épidémique.

– 7 avril 2020 – Pic épidémique visible en Espagne au 1er avril

A quoi sert le confinement ? Le Monde 2/4/20

Après avoir stagné plus d’une semaine, le nombre quotidien d’infectés au COVID-19 a vivement reflué à partir du 1er avril. De même , le nombre de décès est en fort recul.

– 7 avril 2020 – Israel : pic épidémique atteint le 2 avril

L’Etat d’urgence est déclaré assez tôt le 19 mars lorsque le nombre d’infectés est de 677. Dès le 9 mars, les étrangers entrant en Israël devaient subir une mise en quarantaine obligatoire de 14 jours. Le pic épidémique est atteint 14 jours après le début du confinement. Le nombre cumulé d’infectés atteint 9000 le 9 avril mais n’augmente pus que de 100 ce jour-là. Le nombre de décès est jusqu’à présent limité à 60.

– 6 avril 2020 – Italie : le nombre quotidien d’infectés arrête de refluer

Les données pour chaque pays au monde : Johns Hopkins University & Medicine

La décrue a commencé en Italie. Assez clairement sur le nombre de décès, mais sur une pente faiblement descendante pour le nombre quotidien supplémentaire d’infectés au COVID-19.

– 6 avril 2020 – France : baisse confirmée des entrées nettes de sorties en réanimation

[Email antispam] : jacques point anas at@ free point fr

C’est une bonne nouvelle : la baisse des entrées nettes en réanimation se poursuit au niveau national, atteignant 140 hier, soit un niveau d’avant-confinement. Il reste positif malgré tout, ajoutant du stress au système de santé hospitalier, mais beaucoup moins qu’auparavant.
Il est intéressant de remarquer que malgré une forte baisse des guérisons (soit des sorties de l’hôpital), le nombre total d’hospitalisés n’a augmenté que faiblement (+748 au niveau national) car les entrées brutes ont dans le même temps fortement chuté d’un maximum de près de 4000 entrées brutes au pic du 1er avril à 1850 hier. ll est attendu que ces entrée nettes deviennent des sorties nettes au fur et à mesure que l’on s’éloigne du pic épidémique du 1er avril.
Le pic épidémique du 1er avril se confirme. Le pic est confirmé aussi en Italie mais avec une sortie qui marque le pas depuis quelques jours .
Le pic épidémique apparaît clairement sur le nombre d’infectés et le nombre de décès (en variation quotidienne)

– 5 avril 2020 – Pic épidémique en France

Il semblerait bien qu’un pic épidémique ait été atteint le premier avril suivi peut-être (mais logiquement comme on le voit dans d’autres pays) d’un pic du nombre de décès le 3 avril. Ceci reste à être confirmé dans les jours qui viennent. Cela étant, cela ne doit pas induire un relâchement du confinement , lequel pourrait provoquer une deuxième vague épidémique. Parler dès aujourd’hui de la fin du confinement parait pour le moins hasardeux , ce qui a provoqué des conduites imprudentes de certains concitoyens. Mais la bonne nouvelle est que les services hospitaliers seront soumis à une tension de moins en moins forte jusqu’à s’annuler lorsque les entrées nettes d’hospitalisations deviendront négatives (idem pour les services de réanimation).

C’est la similitude des courbes qui importe sur ce graphique, mettant en évidence l’impact d’un confinement. Le degré d’intensité dans le retournement reflète sans doute l’efficacité du confinement. Il est très marqué en Chine qui adopta une mise en quarantaine (plus stricte qu’un confinement).
On observe un très forte chute des entrées nettes , à la fois en réanimation et sur les autres hospitalisations (bien sûr liées au coronavirus). C’est sans doute la preuve de l’efficacité du confinement. La forte baisse observée depuis le 1er avril est impressionnante. Ceci dit , les nouvelles entrées en réanimation, certes en diminution, restent positives et viennent toujours surcharger les services. Mais avec cette tendance, elles peuvent devenir négatives d’ici quelques jours, ce qui mettra fin à la tension sur l’appareil de santé. (opinion à nuancer suivant les régions)
Depuis le premier avril, c’est la forte diminution des entrées brutes d’hospitalisation qui explique celle des diminutions nettes (le solde guérisons + décès restant stable). On a donc là l’impact positif du franchissement du pic épidémique.
Le nombre quotidiens de sorties de l’hôpital (guérisons) reste stable et le nombre de décès diminue significativement de 588 à 441.

– 3 avril 2020 – Les entrées en réanimation en France

Mr Salomon m’a surpris hier dans sa conférence de presse , à propos d’une question sur la statistique des entrées en réanimation. Il dit que ce sont les nouveaux patients entrant en réanimation alors que ce sont les entrées nettes. Ceci fait une grande différence car chaque jour, les services enregistrent aussi des sorties (guérisons et décès). Je présente ci-dessous les entrées nettes en réanimation et dans les autres services. Ce sont les hospitalisations de personnes testées positives . Les entrées en réanimation proviennent sans doute aussi de personnes déjà hospitalisées.

On perçoit un début de fléchissement en tendance du nombre quotidien d’entrées NETTES en réanimation ou en hospitalisation simple . Il faudrait que ces variations deviennent négatives pour relâcher la pression sur l’appareil de santé. On en est encore loin. Le mouvement de baisse s’accélèrera lorsque le pic épidémique sera passé.

– 3 avril 2020 – Plateau épidémique en Espagne

Le nombre d’infectés semble se stabiliser en Espagne. Et au lieu d’un pic, on assiste à un plateau, ce qui explique la poursuite à la hausse du nombre de décès quotidiens qui a dépassé les 1000. L’Imperial College de Londres montrait par ses modèles , l’incertitude pesant sur la date du pic : voir graphique joint.
source : Imperial College de Londres (ICL). Ce graphique montre le fléchissement attendu des infectés , en raison du confinement en Espagne . Il montre surtout l’incertitude de son évolution.

– 3 avril 2020 – Attente du pic épidémique en France

En utilisant les données officielles du nombre de’infectés en France, on aboutit à des variations amples et instables sur les derniers jours qui laissent apparaître un pic improbable le 31 mars. Ceci et dû à la composante des infectés « non hospitalisés » dont l’évolution est peu explicable. Une série corrigée est donnée ci-dessous.
Avec la donnée corrigée, on voit que le pic épidémique en France ne peut encore être localisé mais la courbe s’infléchit nettement. Le pic en Italie est jusqu’à présent confirmé.

Les statistiques publiées le 2 avril et portant sur le 1er avril confirment toujours le pic épidémique en Italie au 26 mars . L’évolution de la variation du nombre d’infectés en France a été corrigée comme je l’explique ci-dessous. On ne voit pas encore de pic, ni sur la série d’infectés, ni sur la série de décès :

Le nombre quotidien brut d’infectés rentrant à l’hôpital chaque jour continue malheureusement d’augmenter en tendance , même s’il reculait légèrement à 3500 hier. La composante des infectés non hospitalisés (« autres » dans les statistiques publiées par le ministère, je présume) est instable et je la corrige par le pointillé (une moyenne)
Même si le nombre brut d’hospitalisations quotidiennes continue d’augmenter en tendance, le nombre net d’hospitalisations quotidiennes semble s’infléchir à la baisse . En effet les guérisons et décès entraînent une libération de lits. Remarquons que ce sont les hospitalisations nettes qui sont publiées par le ministère de la santé.
La tendance des décès quotidiens reste haussière tandis que le nombre de guérisons quotidiennes plafonne depuis 3 jours. Il y a maintenant trois fois plus de guérisons (plus exactement : des retours à domicile)que de décès. Sont excluent les guérisons qui ne donnent pas lieu à une sortie de l’hôpital, mais à un changement de services, en sortie de réanimation par exemple.

– 2 avril 2020 – Le pic épidémique en Italie et en Espagne

Le pic épidémique est visible sur la courbe des décès avec un jour seulement de retard sur la courbe des infectés.
Le pic épidémique semble avoir aussi été atteint en Espagne mais reste à être confirmé.

– 2 avril 2020 – Proche du pic épidémique en France ?

Les statistiques publiées le 1er avril et portant sur le 31 mars confirment toujours le pic épidémique en Italie au 26 mars . L’évolution de la variation du nombre d’infectés en France a été corrigée comme je l’expliquais hier. On ne voit pas encore de pic. :

Je donne des détails ci-dessous :

La variation du nombre brut d’infectés hospitalisés augmente toujours

Le nombre brut d’infectés hospitalisés a frôlé les 4000 hier . La variation erratique des non hospitalisés a été lissée .

Mais la variation du nombre d’hospitalisations nettes se stabilise

Du fait des guérisons et des décès, des lits se libèrent. Aussi les hospitalisations nettes n’augment plus depuis quelques jours même si les entrées brutes continuent d’augmenter.

Les guérisons libèrent des lits

Les décès quotidiens sont en augmentation constante, passant de 100 au début du confinement à 500 aujourd’hui. Mais ce sont surtout les guérisons qui libèrent des lits , et notamment depuis deux jours avec un supplément d’environ 500 départ par jour.

– 1er avril 2020 – Vague finale en France ?

Hier, le 31 mars, le nombre de contaminés a très fortement augmenté en France (+7758), soit un chiffre jamais atteint, même en Italie. Il est peut-être du à une accélération du dépistage de cas qui ne sont pas hospitalisés, comme le montre le graphique ci-dessous. Il existe des incertitudes statistiques. J’ai corrigé les derniers chiffres de la partie non hospitalisés.Il faut attendre d’avantage de données pour comprendre ce phénomène. Merci à Isabelle qui a pointé du doigt ce problème.

– 31 mars – Pic épidémique en Espagne ?

Il est possible que le 26 mars ait été atteint le pic épidémique c’est-à-dire le nombre maximum d’infectés en un jour (soit 8578 dans le cas espagnol ). Les jours qui viennent le confirmeront ou pas.

– 31 mars 2020 – Le vent d’espoir se confirme

Le pic du 26 mars en Italie semble se confirmer. Compte-tenu de notre décalage de 7 jours dans la mise en oeuvre du confinement, on peut s’attendre à un pic imminent en France.

Pourquoi le pic épidémique est important

Attention, cela ne met pas fin à l’épidémie. Malheureusement le nombre d’infectés continuera de grossir la population des infectés. Mais dans les hôpitaux, le nombre supplémentaire quotidien de cas graves, nécessitant réanimation et respirateurs , sera de moins en moins important et surpassera un jour le nombre de lits libérés par les gueris et (malheureusement) les décédés. Ce comptage est morbide mais c’est ainsi que la tension sur notre appareil sanitaire disparaîtra. Aussi, le repérage du pic épidémique n’est pas anodin.

Rappelons ce qu’est un pic épidémique, c’est quand le nouveau nombre d’infectés quotidien commence à baisser, c’est-à-dire quand il passe par un pic. On voit en effet, dans tous les pays du monde que ce nombre augmente chaque jour (avec une hausse fulgurante aux Etats-Unis). C’est donc important de repérer quand il commence à baisser.

A quand la fin du confinement ?

Après le pic épidémique, la Chine a mis 1 mois pour mettre fin au confinement. Cela amènerait la fin du confinement en Italie au 26 avril et en France début mai. Tout cela est encore hypothétique. ATTENTION DE CONTINUER DE RESPECTER LE CONFINEMENT ! Cela permettra d’en sortir vite et d’éviter une trop grosse crise économique.

En tirant les leçons de l’exemple chinois et en se basant sur un raisonnement de l’’impact « mécanique » d’un confinement, je prévoyais depuis 15 jours un pic épidémique en Italie le 26 mars.

– 30 mars 2020 – Vent d’espoir

En toute modestie, voici un point de vue personnel d’un statisticien sur l’épidémie du Coronavirus. En tirant les leçons de l’exemple chinois et en se basant sur un raisonnement de l’’impact d’un confinement, je prévoyais depuis 15 jours un pic épidémique en Italie le 26 mars. Il a l’air de s’être produit en effet à cette date : le sommet de la tendance polynomiale d’ordre 3. Définissons ce que j’appelle un pic épidémique, c’est quand le nouveau nombre d’infectés quotidien commence à baisser, c’est-à-dire quand il passe par un pic. On voit en effet, dans tous les pays du monde que ce nombre augmente chaque jour (avec une hausse fulgurante aux Etats-Unis). C’est donc important de repérer quand il commence à baisser.

Le pic épidémique en Italie a l’air de s’être produit en effet à cette date (voir graphique joint : le sommet de la tendance polynomiale d’ordre 3).

Remarque : Si les dates sont justes, les courbes ne sont pas alignées pour faciliter la comparaison des évolutions et du délai de pic épidémique depuis la date de confinement.

L’exemple chinois :

En Chine, le pic a eu lieu le 5 février, soir 13 jours après la décision courageuse de mettre en quarantaine (= strict confinement) la ville de Wuhan (11 millions d’hab) dès le 23 janvier puis juste après la région du Hubei (60 millions d’hab) dont Wuhan est la capitale.

En Italie, le confinement est décrété le 10 mars, soit 1 mois ½ après le début du confinement chinois et 1 mois après le pic épidémique chinois. Contrairement à la Chine, le confinement a lieu tard, quand le nombre de contaminés atteint déjà 10149 contaminés (contre seulement 750 en Chine). De plus, il est possible que le confinement ait été moins strict qu’en Chine, ou s’est mis en place plus progressivement. Pour ces raisons, le délai de 13 jours pourrait être plus long en Italie. Si le pic visible le 26 mars est confirmé, cela fera un délai de 16 jours

L’impact mécanique du confinement

Mécaniquement, le nombre de personnes s’infectant après le confinement doit fortement décroitre progressivement avec le respect grandissant du confinement. Mais le nombre testé continue d’augmenter car il reflète ceux qui se sont infectés avant le confinement (délai du au temps d’incubation+ temps d’aggravation des symptômes).

Conséquences pour la France

Ce n’est qu’une modeste prévision personnelle La tendance du nombre d’infectés est très haussière en France bien que le nombre d’hier anormalement bas (2600 nouveaux infectés contre 4600 la veille. Le confinement a été mis en place le 17 mars alors que le nombre d’infectés était déjà de 6633 (contre 10149 en Italie et seulement 750 en Chine lors du début du confinement), peut-être un peu tardivement donc. Basé sur l’exemple extrême italien, avec un délai de 16 jours, cela nous amène à un pic épidémique en France le samedi 4 avril. Basé sur l’exemple chinois, ce serait le mercredi 1er avril. Je parie pour le jeudi 2 avril, en optimiste invétéré que je suis

– 23 mars 2020 – Pic épidémique de contamination attendu en France fin mars

Variation du nombre de personnes infectées par le coronavirus au 23 mars 2020 : Chine – Italie – France

En conséquence de la date à laquelle le confinement a été initié en France, on peut déduire de la courbe ci-dessus que le pic de transmission du virus (c’est à dire la date après laquelle un moindre nombre de personnes seront infectées) est attendu autour du lundi 30 mars.

Le diagramme ci-dessus est réalisé par Jacques ANAS, un habitant du Bois Persan qui est statisticien, à partir du nombre d\’infections constatées quotidiennement dans ces trois pays (Chine, Italie, France). Ce diagramme place à gauche du graphique, pour chaque pays le début de sa courbe au début de l’épidémie.Ceci pour comparer la progression de l’épidémie dans ces trois pays. Ces trois courbes ne débutent donc pas le même jour calendaire, elles sont décalées dans le temps pour comparer leurs progressions .

Les effets bénéfiques du confinement

La comparaison des dates auxquelles surviennent les pics épidémiques de contamination dans les différents pays confirme si c’était nécessaire les effets bénéfiques du confinement .

Définissons ce que j’appelle un pic épidémique, c’est quand le nouveau nombre d’infectés quotidien commence à baisser, c’est-à-dire quand il passe par un pic. On voit en effet, dans tous les pays du monde que ce nombre augmente chaque jour (avec une hausse fulgurante aux Etats-Unis). C’est donc important de repérer quand il commence à baisser.

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